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Les pesticides, dont la France est devenu le premier consommateur d’Europe, nous tuent à petit feu. La liste des pathologies dont ils sont responsables ne cesse de s’allonger. Face à ces constats, les fabricants et les vendeurs jouent la montre et font tout pour freiner les réglementations.

Nous ne pouvons plus attendre ! Pour faire face à leur lobbying agressif, accroître notre pression sur les ministères et le parlement Européen et faire changer les lois, nous avons plus que jamais besoin de votre soutien.

Depuis des années, FNE n’a de cesse d’alerter sur les dangers de l’utilisation des pesticides, l’impérieuse nécessité d’en réduire l’usage au maximum jusqu’à s’en passer complètement pour le bien de la nature et celui de l’Homme.

La liste des pathologies associées à la consommation de pesticides est scientifiquement avérée et fait froid dans le dos : maladies cardiovasculaires (infarctus, rupture d’anévrisme, embolie…), neurologiques et mentales (maladie de parkinson, Alzheimer, autisme, dépressions…), cancers (lymphome, cancer de la prostate, des testicules, des ovaires…), maladies pulmonaires, affections cutanées, maladies sanguines (hémopathie maligne), troubles de la reproduction, maladies hormonales…

Les premières victimes en sont les agriculteurs et leurs familles, surexposés aux pesticides même quand des précautions importantes sont prises. A ce titre la liste des maladies reconnues comme maladies professionnelles pour la profession agricole est effrayante.

Mais cette population n’est que la partie émergée de l’iceberg. Nous sommes tous victimes de l’exposition aux pesticides par notre alimentation et l’air que nous respirons (y compris en ville !). Par ailleurs, il est très probable qu’un certain nombre de maladies qui nous affectent en soient la conséquence et puissent expliquer en partie la baisse de l’espérance de vie en France en 2015.

S’abritant (comme en son temps l’industrie du tabac) derrière la difficulté à établir formellement un lien de causalité entre l’exposition et la survenue de la maladie, parfois des années plus tard, les fabricants et vendeurs de pesticides ont les mains libres. La réglementation peine à encadrer ces substances toxiques, surtout face à l’escalade dont ils font l’objet : sorte de guerre à l’armement, où les fabricants mettent sur le marché de nouvelles molécules tous les ans, pour vendre plus.

Avec vous tous, grâce à vous, nous n’avons de cesse de promouvoir un autre modèle agricole, moins toxique pour la nature et les hommes, plus durable et plus rémunérateur (contrairement à ce que veulent nous faire croire les fabricants de pesticides). Depuis le terrain, avec nos associations membres, jusqu’aux ministères et à l’Europe, nous menons un travail continu pour faire évoluer les mentalités, les lois, les règles et les pratiques, avec quelques résultat puisque, sous la pression des associations et des ONG environnementales, les molécules les plus toxiques sont progressivement retirées. C'est ainsi que nous nous battons pour voir interdits les néonicotinoïdes, ces pesticides dangereux pour les abeilles et pour l’ensemble de la biodiversité, et pour obtenir la réduction de moitié de l'utilisation des pesticides en France, dans le cadre du plan Ecophyto.

Plus que jamais nous avons besoin de vous à nos côtés, de vos dons, pour pouvoir continuer à vous défendre, à nous défendre, et à protéger la nature et l’environnement.

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Pour toute question : donateur@fne.asso.fr ou tél  02 38 62 44 48. 
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